Pour cette réflexion hebdomadaire sur les textes liturgique du dimanche, je choisis bien souvent quelques versets de l’évangile.
Cette semaine, c’est un verset du Psaume qui a retenu mon attention.
C’est le verset que l’on nous propose comme répons à la 1ère lecture.

Il nous invite – davantage même, il nous enjoint – en ces mots :
« Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,
mais écoutez la voix du Seigneur ! » 
(Ps.95 :8,7) 

Ne pas fermer son cœur…
On peut le faire par crainte, par désir d’échapper à une contrainte…
On peut le faire par ennui, par souci de se soustraire à une requête…
On peut le faire par habitude ou… sans même s’en apercevoir…

La deuxième partie du verset complète le message :
« Écoutez la voix du Seigneur. » 

Il faut admettre que sa voix a de la compétition et de bien des sources…
Le téléphone, ‘intelligent’, évidemment !
Les médias sociaux, divers et à forte résonnance !
La télé, inutile de la fermer – mais, qui l’écoute ?

Les appels, les invitations, les convocations, les sons, les cris, les bruits multiples et de toutes sortes –
une pollution de décibels, rien de moins.
Mais pense-t-on seulement à s’en libérer ? Et pourquoi ?…
Pour écouter la voix du Seigneur… 

Se mettre à l’écoute de cette petite voix intérieure au plus profond de nous-mêmes.
C’est une convocation assez particulière, toujours personnalisée et riche de promesses.
Un message aux résonnances inédites, ou familières, peut-être…
Mais avec un accent nouveau, insistant, persistant… porteur de révélation insoupçonnée…

On peut être tenté d’attendre, de remettre à plus tard, de se distraire…
Mais un jour viendra où il faudra bien consentir et se livrer… à l’écoute…

Et alors, qui pourrait prédire ce qui en résultera !

Source: Image: splitshire.com