La 1ère lecture de ce dimanche nous dit que « Dieu avait… ouvert aux nations la porte de la foi » (Actes 14:21-27).

Croire – on croit à certaines choses, bien sûr.
On croit aussi à certaines personnes et ce qu’elles affirment.

Croire – mettre sa confiance, se fier totalement, absolument… on le fait… parfois…
Mais, en fait, il n’y que Dieu qui puisse… l’exiger de nous.
Cela implique une sorte d’abandon, de remise de soi.

On dit que l’on croit en Dieu, on répète les mots qui le disent.
On se remémore les formules qui font l’objet de notre croyance.

Notre célébration dominicale nous invite à prier ensemble le Credo ­–
le résumé de cette réalité que nous retrouvons chez Dieu, en Dieu:
ce qu’il est: Père, Fils, Esprit,
ce qu’il a fait: sa Création de l’univers, de nous-mêmes, le salut qu’il nous offre, sa promesse de vie éternelle.

Aujourd’hui, ayant lu, écouté, médité le texte de la 2è lecture de ce dimanche (Apocalypse 21:1-5),
j’ose exprimer, d’une manière… inédite peut-être, ma foi en ce Dieu dont l’apôtre Jean nous parle:

Je crois en Dieu – Dieu avec nous, les humains;
je crois que Dieu demeure avec nous,
et que nous sommes son peuple,
et lui-même, Dieu avec nous, est notre Dieu.
Il essuiera toute larme de nos yeux,
et la mort ne sera plus,
et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur. 

 
Y croire, c’est en vivre!… Un jour… maintenant déjà!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-easter-year-c-2022/
 

Source: Image: Fotomelia