Il faut l’avouer, nous sommes des êtres aux besoins multiples et aux désirs aussi nombreux.
Nos rêves nous suggèrent tant de choses à acquérir, d’expériences à faire, de réalisations à accomplir.
Mais nous nous retrouvons souvent impuissants et nous ne parvenons pas à atteindre les buts que nous nous sommes fixés.

Et il y a les obstacles, les difficultés, les embûches de tous genres qui nous empêchent de poursuivre le chemin de la réussite et du succès.
Maladies, accidents, épreuves, viennent contrecarrer les plans prometteurs qui étaient nôtres.
Il nous faut l’assistance d’une intervention puissante, efficace et… sans délai!
Nous crions ‘À l’aide’!

Ceux et celles d’entre nous qui croyons en un pouvoir surnaturel s’adressent à Dieu avec prières et supplications.
Mais il se peut que l’aide espérée tarde à venir…

Cette réflexion m’est venue à l’esprit à la suite de la lecture du texte de l’évangile (Marc 4:35-41) qui décrit l’expérience des apôtres dans une barque en pleine tempête alors que Jésus, lui, dort paisiblement.
La puissance du vent, les vagues qui submergent l’embarcation, empêchent les pêcheurs aguerris que sont les apôtres de maîtriser la situation.

Ils approchent Jésus et lui disent dans un langage inaccoutumé:

« Maître, nous allons mourir, cela ne te fait rien? »

Voilà où nous nous retrouvons bien souvent:
devant un Dieu qui, selon nous, ne s’inquiète pas de ce qui nous menace.
Il ne se soucie pas du danger qui est près de nous faire périr.
Nos prières sont vaines, lui, le Tout-Puissant, est sourd à nos supplications.
Nos requêtes ne le rejoignent pas, c’est évident!

Le jour de cette tempête mémorable, Jésus – Dieu parmi nous – a répondu de façon spectaculaire.
Et qu’en est-il de sa réponse pour NOUS?

L’étonnant c’est qu’il a répondu avant même que nous nous adressions à lui.
Depuis des siècles, interpelant chacune/e de nous, il nous répète sans se lasser:
 
« Il (elle) m’appelle et moi je lui réponds;
Je suis avec lui (elle) dans la détresse.
Je le (la) délivre et je le (la) glorifie.
De longs jours je veux le (la) rassasier
Et je ferai qu’il (elle) voie mon salut. »   (Ps.91:15-16)

Le problème est peut-être que nous n’osons pas y croire?…
Où serait-ce que nous voulons lui-imposer notre agenda et nos horaires?…

Il nous rappelle alors: « Au moment favorable, je t’ai exaucé. » (2 Co.6:2)

Notre mémoire serait-elle en faute?…

Source : Images : a walk with YOU   SuperOffice CRM